Arborescence

Une forme tourmentée, comme échevelée : des branchages que la violence du vent a tordus ? À force de les scruter, de capter dans l’objet immobile la vigueur d’un mouvement que l’artiste y a inclus, le spectateur finit par voir s’esquisser un doigt, puis un autre, tous tendus vers un espace bien plus grand que celui de la sellette où la sculpture repose. Qu’avons-nous sous les yeux ? Est-ce un motif végétal ou le fragment d’un corps, d’une main humaine, très librement interprété ? Impossible de trancher.

Essence

Dans ces statues, la plastique pratiquée est celle des poses des modèles, Pourtant ce qui frappe, en regardant l’ensemble des figurines, c’est l’attitude méditative de beaucoup de ces nus. La tête appuyée sur un bras à la manière du penseur de Rodin, ou le regard perdu dans une rêverie intime, ces terres cuites semblent à l’écoute de quelque chose d’intérieur